Le chantier – traces et vestiges

« Je ne manquerai pas de mettre, parmi ces préceptes, une invention qui, bien que petite et ridicule, est utile pour exciter l’imagination. Regarde sur un mur barbouillé de taches ou de pierres mélangées, tu y verras des paysages, des montagnes, des fleuves, des batailles, des groupes ; tu y découvriras d’étranges airs de paysages que tu pourras ramener à une bonne forme.
Il en est de ce mur comme du son de la cloche où tu entendras ton nom ou un vocable que tu imagineras .»

Léonard de Vinci, Traité de la peinture.

Ces traces m’évoquent à leur tour des œuvres peintes, non pas les paysages de Léonard de Vinci mais celles d’Antoni Tapies, Michel Parmentier, Simon Hantaï etc. et ont la beauté de l’éphémère. Les faire disparaître est parfois un regret et c’est pourquoi j’en conserve la trace photographique comme une composante du chantier…